Quand on s’endette, c’est pour la vie

Que faire de ses petites économies par les temps qui courent ? L’assurance-vie ne paie plus et le taux du livret A de la caisse d’Épargne pourrait encore baisser pour devenir inférieur à une inflation pourtant faible. Pour ceux qui ont ce problème de riche – relativement – la réponse a été trouvée dans la pierre. Non, pas les pierres précieuses mais l’immobilier ! Mais l’épargne n’y suffisant pas, et de loin, lourdement s’endetter est la seule solution, le piège est refermé.

À l’impossible tout le monde est tenu

À Madrid, la COP25 s’est terminée sans gloire, sans nouvel engagement de réduction des émissions de CO2 et sans clarification des mécanismes du marché du carbone. Un mauvais signal est donné, car lors de l’édition de Glasgow, l’année prochaine, ces nouveaux engagements devraient pourtant intervenir pour garantir un réchauffement inférieur à 2 degrés et si possible à 1,5 degré, comme le stipule l’Accord de Paris.

Les jours avec et les jours sans

Par les sombres temps qui courent, le démantèlement de l’Union européenne ne se traduit pas par des demi-mesures. Beaucoup d’explications sont données à la victoire des conservateurs et à la débâcle travailliste qui accréditent la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, mais une d’importance est négligée : le visage néolibéral que l’Europe a obstinément présenté aux électeurs britanniques du Labour n’a pas contribué à la rendre attirante, d’où leur vote.

Pénurie de peinture verte en vue

Le Vert est mis à toutes les sauces. Cela n’a pas manqué à l’occasion de l’opération parisienne du « Climate finance day » du 29 novembre, mais le ministre Bruno Le Maire avait pris les devants : la lutte contre le réchauffement climatique est un thème porteur. On ne pourrait se plaindre d’une telle sollicitude si elle était suivie d’effet, mais le doute comme d’habitude s’insinue. La distribution du label Vert s’apparente trop à une opération de marketing politique, le « greenwashing », ce blanchiment version écologie, est arrivé !

Dynamiques du délitement européen

Que va-t-il advenir de l’Europe à force de s’arc-bouter sur la rétention budgétaire ? Bonne fée des banques, la BCE protège la monnaie commune et soulage les budgets nationaux en pesant sur les taux obligataires, un pis-aller qui rencontre ses limites. Et les petits accommodements complices destinés à réduire les déficits et l’endettement n’ont que des effets marginaux. Oui, sur quoi cela va-t-il déboucher ?